A l’heure où j’écris cette chronique, à trois jours de l'élection présidentielle aux Etats-Unis, c’est l’anxiété planétaire. Et aussi le suspense, la curiosité morbide des milliards de spectateurs que nous sommes, fascinés par la montée de ce fascisme new-look que les intelligences artificielles ont rendue irrésistible.A l’heure où vous lisez cette chronique, les résultats étant sans doute tombés, ce qui se déroulait sur les écrans des news est descendu dans la vie, submergeant tout. Nous voilà dans l’eau de ce bain dont nous ne sommes plus que les bébés jetables. Impuissants que nous avons été à empêcher quoi que ce