* . *
L’Express

Ce qui inquiète Barnier chez Macron, les excuses de Lucie Castets

Le Premier ministre français Michel Barnier s'exprime à côté d'un écran affichant une photo du président français Emmanuel Macron lors de l'émission politique "L'Événement" diffusée sur la chaîne de télévision française France 2




C’est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce second quinquennat est décidément à nul autre pareil. Le gouvernement Attal est déjà tombé, les élections européennes sont à peine terminées que le président décide de convoquer des élections législatives. Avec le résultat qu’on connaît… Et quelque soixante jours plus tard, voici Michel Barnier à Matignon. Pour combien de temps ?La proportionnelle ou comment gagner du tempsLa politique est aussi un art de gagner du temps. Michel Barnier sait à quel point la proportionnelle est tout sauf une évidence, notamment au sein du bloc central. “Sur ce sujet, des élus de la droite républicaine peuvent aller jusqu’à voter la censure”, prévient ainsi un ami du Premier ministre. D’où l’idée d’un calendrier lent. On aura déjà gagné un an quand on continuera d’en parler. Parallèlement au sujet du cumul des mandats.Bardella et les “teenagers”Une chose à la fois ! On a attendu son livre pendant des mois, il faut bien laisser encore un peu de suspense. Voilà des semaines que Jordan Bardella promet l’arrivée d’un nouveau directeur de cabinet dans ses rangs. Pour l’heure, le rôle est toujours occupé par François Paradol, élu RN à la région Île-de-France, ami de longue date de l’eurodéputé, peu friand des flashes et des caméras. Au parti, on dresse le portrait d’une figure plus capée, ajustée au nouveau costume que s’est taillé le politique de 29 ans. Car l’entourage du président du RN est sujet à railleries. “Son équipe est très teenager, persifle un proche de Marine Le Pen. Il manque à Bardella des gens qui ont une aura personnelle, un parcours plus prestigieux, qui compenserait aussi quelques lacunes.”Macron inquiète BarnierMichel Barnier ne manque pas une occasion d’afficher publiquement son respect vis-à-vis du président de la République, dont il salue parfois le bilan, notamment en matière d’attractivité économique. Mais il est un point qui inquiète le chef du gouvernement, qui a été alerté dès son arrivée à Matignon par une lettre du gouverneur de la Banque de France. Il l’a confié à ses proches : il lui arrive de se demander si Emmanuel Macron a autant que lui conscience de la gravité de la situation financière du pays… Et c’est tout de même embêtant..Les (très) discrètes excuses de Lucie Castets aux InsoumisEntre les Insoumis et Lucie Castets, l’amour n’est plus… Les Insoumis ont mis une forte pression à Castets pour qu’elle s’engage à siéger dans le groupe LFI dans l’éventualité où elle serait élue lors de la législative partielle en Isère (NDLR : elle a jeté l’éponge depuis). Castets s’y refusait encore et toujours, et ils lui ont alors fait comprendre qu’ils n’hésiteraient pas à envoyer un candidat de leur cru. Un coup de bluff ? Quelques heures avant qu’elle ne jette l’éponge, les mêmes Insoumis ont en outre rappelé à Castets qu’ils ne la soutiendraient que si elle siégeait au groupe. Une fois le coup de pression raconté dans les colonnes de plusieurs journaux, dont L’Express, les Insoumis ont crié à la fake news, au point que Lucie Castets a fini par… rétropédaler. Dans un message envoyé aux chefs du NFP – Manuel Bompard (LFI), Marine Tondelier (EELV) et Olivier Faure – elle s’est dite désolée de lire cela, s’excusant au passage. Un démenti en toute discrétion. L’Express maintient ses informations.À LFI, le congrès du PS passionne (et inquiète)Qui sortira gagnant au congrès socialiste, prévu en début d’année 2025 ? Alors que la bataille interne a été lancée par François Hollande – “Il faut une nouvelle figure pour le PS”, a-t-il déclaré – les lieutenants de Jean-Luc Mélenchon regardent l’affaire de très près. S’ils ont souvent des mots durs contre la maison rose, il ne faut pas non plus que celle-ci soit trop faible pour ne pas compliquer les affaires de leur leader pour la présidentielle de 2027. Et ils craignent pour l’avenir d’Olivier Faure, l’actuel premier secrétaire et apôtre, chez les socialistes, du rassemblement avec les Insoumis et les écologistes. “Je pense qu’il va perdre le congrès… Nos conversations avec ses proches ne nous rassurent pas”, admet un grand élu insoumis, qui concède réfléchir à “faire des cartes” (traduction : envoyer des militants adhérer au parti et ainsi voter au congrès) pour venir au secours de Faure. Et le même Insoumis de s’alarmer dans un étrange compliment : “Hollande est le meilleur, il est trop fort… S’il revient, il va tous les avoir.”Socle commun : et si cela se calmait ?Michel Barnier n’a pas la vie facile à Matignon. Sa fragile coalition se tire dans les pattes et le Premier ministre doit subir la pression amicale des présidents de groupe Laurent Wauquiez et Gabriel Attal. Un membre du gouvernement pressent que la tension va retomber, pragmatisme oblige. “Tout cela va se tasser. Il n’y a pas de position intermédiaire dans cette affaire. L’histoire retiendra ceux qui ont soutenu ou pas.” Un ministre abonde : “On est attendu au tournant pour que cela marche.”



Source link : https://www.lexpress.fr/politique/ce-qui-inquiete-barnier-chez-macron-les-excuses-de-lucie-castets-4ITD5DRRCFBEZKYLPSAZWAZYF4/

Author :

Publish date : 2024-10-24 14:51:22

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

Tags : L’Express

.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . %%%. . . * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - . . . . .