8 000 personnes font silence. Seul le bruit des fers qui se croisent fend l’air. Oxygène de plus en plus irrespirable. Glissement strident des tennis sur le parquet. Une rumeur. Puis l’éclair, un coup d’épée dans le buste. Lumière verte. Soupir général de désolation. Le Grand Palais se débranche. Yannick Borel n’est qu’en argent. Exploit immense à l’image de la stature de l’épéiste, qui culmine à 1 mètre 96. Mais le Japonais Koki Kano, troisième mondial, sorte de chevalier métronome tout en ripostes et en sérénité, a eu raison de la puissance du Guadeloupéen et de ses grands gestes déliés.