Après une COP28 décevante, une COP29 pour rien ? Comment pourrait-il en être autrement dans un monde aussi fracturé et avec un pays organisateur dans lequel le pétrole et le gaz représentent environ la moitié de l’économie et plus de 90 % des exportations ? Le premier risque porte sur la sémantique utilisée dans le texte final, qui sera rendu fin novembre.La COP28 de Dubaï nous a déjà montré à quel point le choix des mots peut vider un compromis de sa substance en optant par exemple pour un "éloignement" des énergies fossiles au lieu d’une "sortie" pure et simple